2 millions d’euros évaporés, c’est une partie du montant du transfert pour un des nouveaux joueurs de la Lazio en 2014, aiguillé sur un mauvais compte bancaire, à la suite d’une attaque de type BEC (business email compromise).
L’info fait les gros titres de la presse, notamment sportive, en Italie : le club de football la Lazio Rome a été victime en 2014 d’une cyberattaque. En cause, la compromission de courriers électroniques professionnels, un mode opératoire qui consiste à exploiter les failles humaines et sociales des organisations, en abusant de la confiance, de l’ignorance ou de la crédulité des personnes ayant la capacité de transférer des fonds ou possédant des informations confidentielles ou des identifiants de connexion.
C’est ainsi que la Lazio a viré sur un mauvais compte bancaire une partie du montant du transfert, 2 millions sur 9 millions d’euros, pour un de ses nouveaux défenseurs néerlandais, Stefan De Vrij, en 2014. Un mail frauduleux a été envoyé aux dirigeants romains, en modifiant le numéro de compte de dépôt. Pschit !, envolés les 2 millions d’euros.
Selon Proofpoint, plus de 88 % des entreprises ont été touchées par des attaques de fraude par email en 2017.