Plus de projets terminés dans le périmètre initial

“Les sociétés qui envisagent leur SI comme un vrai outil de gain de performance ne freinent pas leurs investissements mais les accélèrent, au contraire”, affirme Vincent Simioni, qui constate également que l'environnement macroéconomique représente de ce fait autant de freins que d'opportunités de démarrer des projets, même si les entreprises les moins matures ont tendance à procrastiner. En revanche, la demande de respect des délais et des budgets est de plus en plus pressante et les projets se soldant par une longue errance et une explosion des dépenses se voient de moins en moins. “Les contrats que nous signons sont de plus en plus sécurisés et nous prenons des engagements de bonne fin”, ajoute Vincent Simioni. Une mutation en profondeur du marché des ERP est en marche, portée par l'innovation et le développement de nouvelles approches techniques et de nouveaux domaines fonctionnels. Celle-ci pose de nouveaux problèmes et lance de nouveaux défis aux intégrateurs : “pour intégrer de la Business Intelligence ou du CRM, on ne fait pas appel aux mêmes compétences que pour l'ERP. Il est donc nécessaire d'en acquérir de nouvelles, car le client attend un résultat”, constate Marc Roland, qui se retrouve coincé entre le marteau et l'enclume : “Microsoft pousse à la vente de licences et de toutes façons, on ne peut aujourd'hui plus intégrer un ERP sans y intégrer aussi des solutions connexes. Grâce à elles, le rôle de l'utilisateur se simplifie de plus en plus, mais la complexité des technologies à mettre en oeuvre s'accroît”.