Le Cloud d’Azure est accessible à tous en preview dans les deux “régions” en France que Microsoft avait annoncées en octobre 2016.
“La preview d’ Azure en France est ouverte aujourd’hui à tous les clients, partenaires et éditeurs de logiciels indépendants du monde entier, ce qui leur permet de déployer des services et de tester des charges de travail dans ces régions”, a indiqué Tom Keane, Head of Global Infrastructure, Microsoft Azure, dans un post. Une étape qualifiée d’ “importante” dans l’offre cloud Azure “depuis nos centres de données en France”, alors que ces “nouvelles régions françaises” font partie d’un “portefeuille mondial de 42 régions annoncées”, précise le responsable.
Satya Nadella, CEO de Microsoft, avait indiqué en octobre 2016, lors de la plénière du salon experiences’16 en France, l’ouverture courant 2017 de datacenters en France pour ses services Cloud, situés en régions parisienne (baptisée région France Central) et Marseillaise (région France South).
Fin juin, Microsoft avait ensuite lancé une preview d’Azure réservée à quelques clients, avec accès à des “services de base de type compute, storage, network, quelques services PaaS, de type website, SQL Azure”, précisait Marc Gardette, à l’époque directeur de la stratégie Cloud Microsoft France, dans un podcast sur le site de l’éditeur. Avec cet objectif : que les entreprises puissent tester les services et envoyer leur feedback à l’éditeur sur l’utilisation et la roadmap des services qu’elles souhaitaient voir disponibles en France.
Une promesse locale et de qualité
Un certain nombre de partenaires avaient alors d’ores et déjà annoncé qu’ils s’appuieraient sur Microsoft pour héberger leurs offres Cloud : ActiveEon, alter way, Archimed, Cegid, ISI expert et Xelya.
“Depuis neuf mois on travaille avec Microsoft sur un programme qui s’appelle Azure PoC in the Box. Il permet à de grandes entreprises françaises de faire des tests, notamment de débordement de calcul intensif vers le Cloud”, nous explique François Tournesac, Chief Sales Officer de l’éditeur français ActiveEon dont les solutions accélèrent les processus métiers et réduisent les coûts d’infrastructure, en particulier dans le cadre d’une transition vers le Cloud, grâce à l’automatisation, la parallélisation et la distribution des traitements. “Pour la recherche, l’avantage du Cloud est d’avoir à la fois le stockage, des services et du compute”. Le Cloud Azure en France est “très important aussi pour les mondes industriel et bancaire. L’avantage pour les entreprises, c’est le temps. C’est-à-dire être capable de provisionner, tester, passer à la production très rapidement.”
Bernard Ourghanlian, directeur Technique et Sécurité de Microsoft France, expliquait, plus largement à l’époque : “Qu’ils soient hébergeurs, ISV, startups ou grands comptes, tous y voient l’opportunité de capitaliser sur les niveaux les plus performants du marché en matière de sécurité, confidentialité des données, transparence et de conformité réglementaire – notamment avec le RGDP. L’offre Cloud Microsoft proposée depuis les datacenters en France les convainc pour accélérer leur développement et leur transformation numérique”.
En Europe, le groupe dispose désormais d’infrastructures en Irlande, au Royaume-Uni aux Pays-Bas et en Allemagne.
“Nous continuons d’accorder la priorité à l’expansion géographique d’Azure afin d’améliorer les performances et la disponibilité, de répondre aux exigences réglementaires locales et de soutenir les préférences des clients en matière de localisation des données. Les nouvelles régions offriront la même fiabilité et la même performance d’entreprise que nos services disponibles dans le monde entier, combinées à la résidence de données pour soutenir la transformation numérique des entreprises et des organisations”, précise Tom Keane dans son post.
AWS devrait lui ouvrir ses datacenters en région parisienne d’ici la fin de l’année.
