Ces évolutions inévitables concernent toutes les tailles d’entreprises et toutes les typologies d’utilisateurs, mais elles s’opèrent à des rythmes variables, dont le tempo est donné par les ambitions de la politique d’impression définie dans chaque structure. A l’heure où l’on parle de déploiement équilibré des ressources du print, comment les flux traditionnels des tâches d'impression peuventils être mieux pensés et comment maîtriser la transformation des usages ? “Les mentalités évoluent peu à peu et, en cette période de crise, c’est surtout le point de vue financier qui risque de faire bouger les choses et de décider les entreprises à réfléchir aux moyens d’agir pour limiter les impressions inutiles”, avance Anael Blot chef de produits Solutions Office chez Canon Business Imaging Group France. “Les moyens matériels et logiciels existent mais il reste à inciter chacun à réfléchir à l’absolue nécessité de chaque impression. Par exemple, l’impression des mails devrait pouvoir être considérablement réduite et, au vu du nombre d’impressions orphelines qui finissent à la poubelle tous les soirs (entre 15 à 25%), beaucoup d’autres pourraient aussi être supprimées. Un premier pas peut consister à paramétrer des options d’impression : opter pour le noir & blanc plutôt que la couleur, privilégier le recto-verso au recto simple, jouer sur le choix du papier et ainsi de suite”. “La réflexion sur les flux traditionnels d'impression doit s'orienter de deux manières”, estime quant à lui Etienne Maraval, directeur marketing et communication de Lexmark France. “La première concerne la façon dont on gère l'infrastructure d'impression de façon à limiter le gaspillage papier qui impacte les coûts et l'empreinte environnementale et optimiser cette infrastructure pour une bonne productivité des utilisateurs. Ceux-ci doivent aujourd'hui plus que jamais se concentrer sur leur coeur de métier et ne pas perdre du temps sur les tâches d'impression. Mais il y a aussi un autre axe majeur. Il existe dans beaucoup d'entreprises une déconnexion entre des systèmes intégrés de gestion performants, mais rigides, qui ne prennent pas toujours directement en compte les documents indispensables aux différents processus métier, d'où une perte de productivité dans les entreprises. Les multifonctions peuvent permettre par une numérisation intelligente à la source une intégration directe dans les systèmes applicatifs et d'obtenir ainsi des gains substantiels de productivité, indispensables dans la conjoncture actuelle. Ils doivent aussi permettre d'accéder directement à ces informations et les convertir en documents papier si besoin à tout moment pour une bonne productivité des utilisateurs”.
Mieux penser les flux d'impression
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