Une foule de jeunes s’est pressée à la deuxième édition du Day-Click organisée par le Syntec Numérique. Un succès alors que jeunes diplômés ou étudiants venaient se renseigner auprès des entreprises exposantes et écouter les conseils des multiples coachs à disposition. Pour Godefroy de Benzman, le président de la chambre professionnelle, “le numérique est le nouveau job du moment. Et probablement pour de nombreuses années à venir”.
La chambre professionnelle promettait au Centquatre dans le 19e arrondissement à Paris un programme varié, rythmé par des concours, des conférences, un village de startups et des milliers d’offres d’emploi : 20 000 postes dans le numérique à pourvoir sur place, CDI, CDD, alternance ou encore stages. Effectivement, au sein des deux espaces dédiés stage/alternance et CDD/CDI, les jeunes y ont fait la queue pour passer des entretiens de 6 minutes en spontané avec plus de 100 entreprises recruteuses.
Les jeunes en quête de liberté et de super pouvoirs
L’an dernier 3 000 visiteurs étaient venus, cette année on peut estimer que le chiffre sera doublé.
“Le numérique est le nouveau job du moment. Depuis quelques années déjà. Et probablement pour de nombreuses années à venir“, se réjouit Godefroy de Bentzmann, le président du Syntec Numérique, que nous avons interrogé sur place. Les raisons ? Celles qu’a évoquées Mounir Mahjoubi,
secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre, chargé du Numérique, lors de la conférence d’ouverture – et que Godefroy de Bentzmann, reprend à son compte. “D’abord la liberté de travailler pour des petites, des moyennes ou des grandes entreprises, à son compte, dans des modèles à mi-temps, de manière délocalisé… tout est possible. Cela n’a plus rien à voir avec la manière dont on a travaillé historiquement“.
Ensuite, le travail dans le numérique donne de “super pouvoirs“, comprenez “réinventer des métiers anciens avec une dimension numérique“. Au point que Mounir Mahjoubi se demandait pourquoi tout le monde ne travaillait pas dans le numérique alors qu’il visitait les salles de job dating avec Godefroy de Bentzmann. Il reste du travail à faire pourtant : exemple avec les femmes ingénieurs dans le numérique qui ne sont que 14,5 %. Mais la présence des femmes se fera aussi par les usages, au-delà de la technique, espère, confiant, le président du Syntec Numérique. D’autant qu’aujourd’hui “les entreprises travaillent de plus en plus en équipes, en mode agile, de façon beaucoup moins pyramidale, où le management est là pour coacher et arbitrer plutôt que pour faire passer l’information, qui transitent par les réseaux sociaux d’entreprise. Et dans ce contexte-là les femmes sont très bonnes. Globalement, c’est d’ailleurs bon pour tout le monde.”
Des idées qui résonnent d’autant plus que La Défense organisait ce même 21 novembre son événement Revolution@Work qui a pour objectif de “diffuser l’innovation et les solutions concrètes pour réinventer les modes et espaces de travail”, alors que les grandes entreprises de ce quartier d’affaire cherchent à attirer des jeunes talents, justement plus enclins à se faire embaucher par les startups et les entreprises innovantes. Ils étaient à Day-Click.