Denis Fraval-Olivier,
directeur technique de Cloudera
Précieuse pour limiter la fuite de clients, détecter la fraude ou l’usurpation d’identités, la plateforme Big Data Cloudera s’appuie sur une trentaine de composants open source. Ses utilisateurs retiennent des serveurs pleinement équipés pour en tirer le meilleur profit. « Disposer de plus de cœurs et de plus de mémoire avec un délai de latence réduit, c’est toujours intéressant pour le Big Data. La dernière génération de serveurs peut réduire le nombre de souscriptions de logiciels, c’est vrai. Mais, aujourd’hui, les besoins des applications sont supérieurs à l’augmentation de puissance. A volume de données constant, on détecte trois à quatre fois plus de cas d’usages, soit autant d’instances supplémentaires. En réalité, les usages et les volumes de données croissent plus vite que le hardware. Nous avons redistribué quelques services pour tirer le meilleur parti des mémoires NVMe. En termes de performances pures, la vraie révolution réside plutôt dans la mémoire 3D XPoint (Intel/Samsung) qui va changer le paradigme. Les traitements en mémoire concerneront des volumes très importants, cela va changer la répartition des niveaux applicatifs. Par exemple, nos composants de surveillance, hier distribués sur plusieurs serveurs, pourront être consolidés et placés en dehors du chemin de gestion des données », témoigne Denis Fraval-Olivier, directeur technique de Cloudera. Dans le contexte actuel, il ajoute que les traitements Big Data forment la meilleure réponse possible face aux cyber-risques.