Failles et malwares n’ont pas de cœur, même le jour de la Saint Valentin…
La division sécurité d’IBM s’est intéressée aux applications de rencontres et en particulier à leur vulnérabilité aux attaques des pirates informatiques. Son étude sur le sujet, qui a analysé 41 des applications de rencontres les plus connues, indique que 60 % de ces dernières sont soumises à des vulnérabilités de sévérité moyenne ou élevée, alors que ces applications ont accès à de nombreuses informations privées. 73 % d’entre elles ont accès aux informations de localisation GPS actuelles ou passées, 48 % aux informations de facturation enregistrées sur l’appareil d’un utilisateur et 34 % à l’appareil photo de l’utilisateur. Et quand on vous aura dit que 50 % des entreprises ont des employés qui utilisent ces applications de rencontres sur leur appareil professionnel, vous aurez compris que les données personnelles ne sont pas les seules concernées…
La flèche d’e-Cupidon empoisonnée
De son côté, l'éditeur Blue Coat tient à rappeler quelques dangers très courants sur les mails et sur les réseaux sociaux, qui seraient utilisés pour faire des rencontres par près de la moitié des utilisateurs de moins de 20 ans (source Competitive Intelligence Unit). Gare aux « liens invitant à télécharger des cartes postales, des photos romantiques, des conseils amoureux, des pilules miraculeuses, des rendez-vous virtuels ou encore des vidéos qui cachent en réalité un code malicieux », prévient-il.