Qu’il s’agisse d’une infrastructure qui tombe en panne, d’une défaillance qui interrompt un processus métier, ou de n’importe quel incident IT qui fait en sorte que les utilisateurs ne sont plus en mesure de réaliser des tâches et des transactions, voilà aujourd’hui la bête noire des directions IT.
Une entreprise européenne perd des millions d’euros chaque année pour une moyenne de trois incidents IT par mois (36 par an) avec un coût moyen pour chaque incident IT de 115 034 €. Et c’est bien cela qui fait peur à ses responsables IT, constate une étude européenne de Quocirca menée pour Splunk, qui fournit une plateforme de gestion en temps réel de l’intelligence opérationnelle. Au point que les temps d’inactivité sont devenus la préoccupation prioritaire des directions IT. Pour la première fois depuis 2013, date de la première enquête « Masters of Machines », les interruptions sont en effet au sommet de la liste, remplaçant la sécurité qui rétrograde en seconde position.
Complexité IT et dépendance croissante à l’IT
Les préoccupations sur les temps d’inactivité découlent de l’augmentation de la complexité IT et de la dépendance croissante à l’IT. Un mix hybride entre « on premise » (utilisé par 94% des répondants pour un premier ou second déploiement), SaaS (86%) et IaaS (80%) est désormais plus ou moins omniprésent. Les entreprises voient de plus en plus les bénéfices de l’externalisation de parties complémentaires de leur système IT. Dans le même temps, la plupart des entreprises sont plus dépendantes que jamais à l’IT pour diriger les processus de leurs activités principales.
380 entreprises au Royaume-Uni, en France, Allemagne, Suède et aux Pays-Bas ont été interrogés dans le cadre de cette enquête.