« Plus rapide et moins cher », deux arguments mis en avant par le fabricant américain pour qualifier sa première offre d’impression 3D.
Pré-annoncée en 2014, l’impression 3D vue par HP était attendue. Mais ce n’est pas exactement pour toute suite : il faudra patienter jusqu’à la fin de l’année pour le modèle HP Jet Fusion 3D 4200, et le printemps 2017 pour son petit frère, le modèle 3200, dont le premier prix atteint tout de même 120 000 €. Un ticket d’entrée bien supérieur à celui des offres grand public, mais en dessous des solutions professionnelles, celles destinées notamment au prototypage et qui coûtent au moins le double.
Se pencher sur le marché des particuliers n’est pas encore à l’agenda de HP. Les entreprises des secteurs industriels ou tertiaires, bureaux d’études et agences de publicité en tête, représentent de meilleures opportunités que le fabricant entend bien ne pas laisser passer, en cassant les prix et en augmentant les performances. Selon HP, sa technologie Jet Fusion permet de produire 10 fois plus vite à un coût deux fois moindre. Ses solutions seront en outre accompagnées d’une suite logicielle chargée de faciliter la conception et la production de pièces pour les entreprises qui n’ont pas une maîtrise de la CAO.
Des startups aux industriels, le marché de la 3D attire. Pour les nouveaux entrants, parmi lesquels on compte HP mais aussi Canon, et potentiellement tous les poids lourds du print, pas question de laisser s’étendre le territoire des pionniers Stratasys, eXOne ou encore 3D System : estimé à 5 milliards de dollars en 2015, le marché de l’impression 3D devrait être multiplié par 6 d’ici 2022.
Une infographie détaillant la technologie Jet Fusion 3D
