- Stockage : vers un avenir 100 % Flash ?
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Les avantages technologiques des mémoires Flash se conjuguent avec l’augmentation des capacités et la chute des prix.
A l’heure de la virtualisation et du Cloud, la répartition des charges applicatives entre «stockage» et «calcul» ne cesse d’être modifiée. La distribution des machines virtuelles s’effectuant sur différents racks de serveurs, c’est presque la gestion des machines virtuelles et la localisation des données qui paraît dominer la problématique des administrateurs. Même si les données se répartissent elles aussi sur différents disques et sont masquées par des caches en tous genres, le choix de solution logicielles prime sur le reste. «Si vos applications réclament beaucoup d’entrée-sorties, oui les disques flash sont intéressants. Mais le souci principal, ce sont les temps de réponses de chaque application. Celles-ci ont des caractéristiques propres qui priment sur les disques eux-mêmes» précise David Dariouch, Chief Technologist d’Oracle France. Le spécialiste de référence des SGBD depuis qu’il a racheté Sun a fait de «l’optimisation des applications» son cheval de bataille. Les prix élevés des disques Flash aux temps de réponses fabuleux ont longtemps rendus sceptiques les plus anciens DSI affirmant que le disque dur resterait incontournable et la solution la moins coûteuse
Le Flash menace le SAS
La mémoire Flash s’est démocratisée avec l’avènement des disques USB. Désormais, les disques SSD qui intègrent soit de la mémoire peu coûteuse (MLC) soit chère mais très performantes (SLC), menacent les offres de disques haut de gamme (SAS). Et les prix ont chuté (voir schéma). Parmi les reproches que l’on fait aux disques SDD, leur durée de vie limitée. Une cellule de mémoire Flash ne peut être écrite que 10 000 fois sur les MLC (multiple-level-cell) ou au mieux 100 000 fois sur les SLC (single-level-cell), car les écritures nécessitent l’application de tensions plus élevées que la simple lecture. Ces écritures endommagent peu à peu la zone écrite.