Canon propose depuis peu une offre d’impression 3D en France. Mais, il ne l’a pas conçue. Celle-ci s’appuie sur l’élargissement d’un contrat de distribution avec l’américain 3D Systems.
Après l’Asie et d’autres pays européens (Angleterre, Irlande, Pays-Bas, Belgique et Allemagne), le channel de Canon est mis à contribution pour commercialiser dans l’Hexagone des systèmes d’impression 3D pour les environnements professionnels et de production, et assurer leur support après-vente et leur maintenance. Les modèles d’entrée de gamme de 3D Systems tels que les imprimantes Cube n’apparaissent donc pas au catalogue du fabricant japonais. On y trouve en revanche les technologies ColorJet Printing X60 et ProJet 4500, les technologies MultiJet Printing 3500, 3600 et 5500 et les modèles SLA (Stereolithography Laser) séries 6000 et 7000. Canon espère placer cette année une trentaine de machines dont les premiers prix s’étalent de 50 000 à 80 000 euros pour les ColorJet et MultiJet, et débutent à 250 000 euros pour les SLA. Cibles visées au-delà des classiques bureaux d’études, les secteurs de la communication et du prototypage, en particulier les spécialistes de la publicité sur les lieux de vente, et les plasturgistes.
Si Canon voit en 3D Systems l’actuel leader de l’impression 3D, le constructeur compte bien lui aussi peser à terme sur ce marché. « Nous développons notre propre machine. Elle est encore à l’état de prototype et sera finalisée début 2017. Elle exploitera une technologie innovante à base de fusion de résine, et sera accompagnée d’un workflow logiciel dédié à la formation et à la prise en main des phases de modélisation, de numérisation et d’impression », indique Stéphane Ritoux, directeur commercial impression 3D chez Canon.