Les paroissiens de Lucerne, en Suisse, peuvent s’entretenir avec “Cyber-Jésus” depuis cet été en se rendant à la chapelle Saint-Pierre.
“Deus in Machina”, une variante de “Deus ex Machina”, une locution latine qui signifie littéralement “Dieu issu de la machine”, est une réinterprétation signifiant que la divinité n’intervient pas de l’extérieur, mais qu’elle est immanente ou intégrée dans le système ou la machine elle-même.
Le système repose sur ChatGPT d’OpenAI et a été développé par l’Immersive Realities Research Lab de la Haute École de Lucerne (HSLU) et l’Église catholique de Lucerne.
“Cyber-Jésus” répond aux visiteurs en plusieurs centaines de langues sur des passages bibliques. L’IA est présentée comme une œuvre artistique soulevant des questions éthiques et visant à faire prendre conscience de l’IA et de l’humanité. Elle est aussi destinée à expérimenter de nouvelles formes de l’Église dans le monde, y compris virtuelle.