Président et fondateur du Campus Cyber, Michel Van Den Berghe quittera ses fonctions le 9 décembre prochain.
C’est sur LinkedIn que le président du Campus Cyber a confirmé une rumeur qui circulait depuis la rentrée dans le petit milieu de la cybersécurité français : Michel Van Den Berghe quittera son poste le 9 décembre prochain, à l’occasion du conseil d’administration de la structure qu’il a créé.
L’aventure commence en 2019, avec la mission diligentée par l’Etat de créer un lieu réunissant les acteurs de la cybersécurité. Mission confiée donc à Michel Van Den Berghe. Un rapport plus tard, le projet est sur les rails : il posera ses valises en 2022 dans la toute neuve Tour Eria, en contrebas de l’esplanade de la Défense.
« Je suis très fier de ce que nous avons réalisé ces 4 dernières années avec toute mon équipe. Je les remercie d’avoir cru en ce projet complètement fou et d’avoir concrétisé cette première saison de construction, riche en rebondissements » se félicite le futur ex-président, énumérant les « plus de 5000 experts onboardés, 250 entreprises parties prenantes, 80 groupes de travail s’étant réunis, 700 étudiants futurs cyber pompiers, plus de 150 délégations internationales accueillies, 900 événements faisant rayonner et connaître notre secteur ».
Vers une saison 2
« Le Campus Cyber étant solidement ancré dans l’écosystème français et international, il est temps pour l’entrepreneur que je suis de partir », écrit-il. En début d’année, l’ancien patron d’Orange CyberDéfense avait en effet fait un retour remarqué dans l’entreprenariat en acquérant avec DefInvest la startup montpelliéraine Seclab.
Pour l’heure, l’identité de son ou sa successeur n’est pas encore connue. « A nous (ANSSI et Etat plus généralement, membres du campus) de trouver dans les prochaines semaines la ou les perles rares qui sauront te succéder et construire le deuxième étage de la fusée 🚀 ! » écrit en réponse le patron de l’ANSSI, Vincent Strubel.
« La saison 2 reste à écrire, autour de nouvelles idées pour stabiliser le Campus Cyber dans la durée. Si mon successeur n’est pas encore connu.e, je peux déjà lui assurer son héritage : un lieu magnifique, rentable, disposant d’une trésorerie de plus de 20Me, convoité à l’étranger mais surtout rempli d’acteurs compétents prêts à s’engager pour poursuivre la réussite de ce projet à la française » conclut Michel Van Den Berghe.