L’ESN annonce ce jour se séparer de sa branche Worldgrid, cédée pour 270 millions d’euros à Alten.
Bruno Lemaire, ex-locataire de Bercy, n’aura finalement pas eu gain de cause. Confirmant ses déclarations de juin dernier, Atos vient d’annoncer avoir signer un accord de cession de son activité Worldgrid à l’ESN française Alten. Une opération qui devrait rapporter 270 millions d’euros à Atos.
Worldgrid « fournit des services de conseil et d’ingénierie aux entreprises des secteurs de l’énergie et des services publics » écrit Atos dans son communiqué. Surtout, cette « business unit » conçoit les systèmes de pilotage des centrales nucléaires notamment pour EDF.
Renflouer les caisses
Or elle ne faisait pas partie du périmètre « sécurisé » par l’Etat. Au grand dam de Bruno Lemaire, à l’époque ministre de l’Economie, qui assurait alors vouloir faire en sorte que le contrôle-commande des centrales nucléaires « restera sous le contrôle la puissance publique ». A noter que les négociations se poursuivent entre l’Etat et Atos.
En outre, dans le cadre des débats sur le budget 2025, la Commission des Finances a adopté un amendement visant à nationaliser Atos. Sans Worldgrid donc. « Les processus sociaux avec les instances représentatives du personnel sont achevés et les approbations des régulateurs ont été reçues. La transaction devrait être finalisée avant la fin de 2024 » ajoute l’ESN dans son communiqué.
