Accueil Gouvernement Gouvernement : Clara Chappaz à l’IA et au Numérique

Gouvernement : Clara Chappaz à l’IA et au Numérique

Clara Chappaz, secrétaire d'Etat à l'Intelligence artificielle et au Numérique

La responsable de la Mission French Tech rejoint le gouvernement Barnier en tant que secrétaire d’Etat à l’Intelligence artificielle et au Numérique. Un poste qui quitte Bercy pour la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. 

Voilà une secrétaire d’Etat au Numérique à qui on ne pourra pas reprocher d’être une néophyte dans le monde de la tech. Samedi soir, le secrétaire général de l’Élysée Alexis Kohler a annoncé le nouveau gouvernement. Y fait son entrée Clara Chappaz, jusqu’à présent directrice de la Mission French Tech, et précédemment Chief Business Officer de la startup (et licorne) française Vestiaire Collective.

Elle succède ainsi à Marina Ferrari, qui avait pris ses fonctions en début d’année et qui devient ministre déléguée chargée de l’économie du tourisme. Mais, à la différence de ses prédécesseurs, Clara Chappaz ne dépendra pas de Bercy : le secrétariat d’Etat au Numérique et de l’Intelligence artificielle passe désormais sous la houlette du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Patrick Hetzel.

Un profil très « French Tech »

Diplômée de l’ESSEC et de la Harvard Business School, Clara Chappaz était depuis 2021 la directrice de la Mission French Tech, rattachée au ministère de l’Economie et des Finances. Auparavant, elle a exercé dans plusieurs startups des secteurs de la mode et du retail, Vestiaire Collective entre 2019 et 2021 mais aussi Lyst ou encore Zalora.

« Après 3 années à diriger La French Tech au sein du Ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, je suis ravie de poursuivre mon engagement au service de l’action publique sur ces sujets majeurs que sont le numérique et l’intelligence artificielle » écrit sur LinkedIn la nouvelle secrétaire d’Etat. A noter que, si beaucoup dans la French Tech saluent cette nomination, d’autres déplorent sur les réseaux sociaux que le Numérique passe de l’Economie à l’Enseignement supérieur et s’interrogent sur la future articulation avec la Direction Générale des Entreprises.