Accueil Emploi Futur plan social chez Bouygues Télécom ?

Futur plan social chez Bouygues Télécom ?

En pleine finalisation de l’acquisition de la Poste Mobile pour près d’un milliard d’euros, le groupe télécom s’apprêterait à supprimer près de 10% de ses effectifs. 

Voilà plusieurs mois que la rumeur d’un plan social court chez Bouygues Télécom. Et hier, à l’occasion du CSE central, la direction de l’opérateur télécom n’a pas dévoilé son grand plan de transformation, mais a annoncé la tenue d’un CSE extraordinaire le 1er octobre prochain. Peu avant, à notre consœur du Parisien, Azzam Ahdab, délégué syndical CFDT, indiquait que “on nous a juste dit qu’en principe, les annonces auraient lieu à la fin du mois. On ne sait pas du tout quelle forme cela prendra ni combien de postes sont concernés, même si le chiffre de 1 000 départs revient régulièrement”. D’autres avancent le chiffre de 1500 postes supprimés. 

L’opérateur télécom compte, filiales incluses, 10 500 salariés : il s’agirait donc d’une coupe sèche de près de 10 % de ses effectifs. “Des postes d’ingénieurs informatiques ou en lien avec la relation clients pourraient être dans le viseur de la direction” souligne le délégué syndical. Car si la santé financière de l’entreprise est bonne et qu’elle devrait atteindre ses objectifs ce trimestre, Force Ouvrière prévenant en mai et en juillet de l’impossibilité d’atteindre les objectifs 2026. D’autant que la situation sur le marché mobile se dégrade. 

Délocalisation

La CFDT s’inquiétait par ailleurs l’an dernier de possibles projets de délocalisation de certaines fonctions dans ses filiales de Porto (relations client) et de Rabbat (informatique), dans une optique de “réduction des coûts”. De son côté, la direction “dément formellement” tout projet de suppression de postes. 

A en croire une source syndicale, si lors le CSE central de ce 19 septembre le plan de transformation de l’entreprise n’a pas été dévoilé, la direction aurait voulu rassurer ses équipes, martelant qu’aucune suppression de postes n’est à l’ordre du jour. Ce qui n’a pas empêcher la CFDT de demander la nomination d’un expert indépendant.