Dans l’arsenal de mesures destinées à réduire l’impact environnemental des activités d’impression, Epson a dégainé une mini usine de recyclage du papier.
Les fabricants de solutions d’impression sont toujours en quête du cercle vertueux qui bouclera le cycle de vie de leurs produits autant que celui de leurs consommables. Dernier en date à avoir franchi un cap supplémentaire dans les avancées du green printing, Epson, qui a annoncé en fin d’année son Paperlab office papermaking system, premier système de recyclage du papier implanté dans les bureaux. Passé presque inaperçu alors que la COP 21 battait son plein, le dispositif est pourtant loin d’être discret : un parallélépipède de 2,6 x 1,8 x 1,2 mètres, autant dire que l’on a affaire à une imposante machine à café. Mais le Paperlab ne produit que de la cellulose, permettant aux entreprises de recycler leur papier à domicile. Le papier usé est placé dans la machine qui recycle 14 feuilles A4 par minute, soit 6 720 feuilles en 8 heures de fonctionnement.
Une technologie à sec
Epson met en avant quelques atouts son offre. D’abord l’approche locale du recyclage avec une diminution de l’empreinte carbone, le circuit n’ayant plus recours au transport routier. Ensuite la confidentialité des données imprimées qui en général se retrouvent chez un sous-traitant, mais qui dans ce cas ne passent pas la porte de l’entreprise. Et pour finir, le procédé de recyclage lui-même : alors qu’il faut habituellement l’équivalent d’un verre d’eau pour traiter une seule feuille A4, le japonais revendique une technologie « à sec », ou tout au plus de quoi maintenir un certain niveau d’humidité dans la machine. Le Paperlab, dont on connaît peu de détails techniques ni le prix, ne devrait dans un premier temps pas être commercialisé hors du Japon, un test national pour Epson avant de s’attaquer au marché global.
Le PaperLab en vidéo