Le Premier ministre Gabriel Attal et la Secrétaire d’État chargée du numérique Marina Ferrari, accompagnés de Stéphane Bouillon, Secrétaire général de la Défense et de la Sécurité nationale ,se sont rendus dans les locaux de l’ANSSI , jeudi 25 juillet, veille de la cérémonie des Jeux olympiques de Paris 2024.
Cybersécurité: “Nous sommes ici dans la tour de contrôle”
Ils ont rencontré Vincent Strubel, directeur général de l’ANSSI, et ses équipes. « Nous sommes ici dans la tour de contrôle qui permet de garantir la cybersécurité de notre pays et des Jeux » a déclaré Gabriel Attal.
« Il y aura des cyber-attaques (…) Le risque zéro n’existe pas, nous nous attendons à des cyber-attaques, l’enjeu est de nous préparer au mieux pour en limiter la portée. C’est tout le travail qui a été réalisé par l’Anssi, en lien avec ses partenaires, DGSI, DGSE, sous l’autorité du Secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale. » a-t-il déclaré.
Secteurs les plus surveillés: billetteries, sites des épreuves, énergie, eau et collectivités
En précisant : « 500 entités publiques et privées ont été préparées, formés et tester s’agissant de leur cybersécurité avec des agents de l’Anssi qui se sont, y compris, déplacés sur site. Les secteurs les plus critiques que nous surveillons sont les billetteries, les sites des épreuves, les d’énergie d’électricité, d’eau, les collectivités locales qui peuvent faire l’objet d’attaques. »
« Ce sont véritablement les anges gardiens du numérique et de la cybersécurité ».
Il a tenu à « saluer le travail de l’ensemble des agents civils et militaires qui concourent à cette préparation et à cette sécurité », en déclarant : « ce sont véritablement les anges gardiens du numérique et de la cybersécurité ».
« L’investissement humain, financier, technologique » a été considérable a-t-il reconnu, concluant : « Jamais la cybersécurité n’avait été poussée aussi loin qu’à l’occasion de ces jeux olympiques. »
25 tentatives de déstabilisation identifiées
Parallèlement à la cybersécurité, le premier ministre a évoqué les ingérences informationnelles, généralement d’origine étatique, dont s’occupe le service récemment créé Viginum et indiqué que « ces derniers mois 25 tentatives de déstabilisation via de la manipulation informationnelle ont été identifiées ».