Le datacenter clé en main est plus rapide à installer et à faire évoluer. Mais sa construction à partir d'équipements sélectionnés simplifie les solutions sur-mesure.
Bâtir son datacenter à partir d’un terrain nu s’avère une aventure hasardeuse, longue et onéreuse. La demande en énergie constitue l’un des principaux obstacles. En effet, la densité des serveurs à lames et des derniers châssis réseaux augmente la puissance nécessaire par mètre carré. Elle oscille entre 750 kW et 3000 kW par m2 selon les sites et leurs activités informatiques. D’où les recherches actuelles d’efficacité énergétique, réduisant jusqu’à un quart les coûts d’installation et d’exploitation du datacenter. Pour accélérer le déploiement d’un datacenter, les approches modulaires, dites clé en main, se multiplient. Du simple container au hall préconfiguré, les modules touten- un cherchent à offrir la réactivité, l’évolutivité et la souplesse attendues par un centre d’hébergement ou de colocation de services standard. Quasiment parés à la connexion, ils constituent un bon compromis pour l’hébergeur. “Notre nouvelle structure accueille un datacenter traditionnel et toutes ses évolutions pendant plus d’une décennie. L’environnement informatique n’y est pas contraint”, distingue Guy Rudock, Directeur des services et de l’infrastructure des datacenters Colt. Selon lui, le container répond davantage à un problème ponctuel. Il convient dans le cadre d’un événement sportif, en complément tactique d’un datacenter saturé ou pour un site provisoire, comme le centre de coordination des troupes occidentales déployées en Afghanistan par exemple.