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Que faut-il externaliser ? Certains traitements ou bien tous ses actifs informatiques jusqu'aux postes de travail ? Et à qui s'adresser ? Pour quels bénéfices tangibles ?
Bienvenue dans l’infogérance. D’après les prestataires, c’est le secteur du tertiaire le plus industrialisé: on y trouverait des solutions en ligne à la fois récentes et stables, les meilleurs experts et les meilleurs processus du moment. Au-delà des superlatifs martelés çà et là, l’entreprise y vient plus volontiers qu’il y a dix ans, mais pas encore de façon globale. C’est qu’il faut une vision stratégique claire, avant tout. Pour tirer le meilleur profit de l’infogérance, mieux vaut savoir ce que l’on veut confier en gérance d’exploitation : une infrastructure, une plateforme de développement ou quelques services applicatifs comme la comptabilité ou la messagerie électronique. “De nombreuses entreprises de taille moyenne ne souhaitent plus investir dans leur infrastructure informatique. L’accélération se fait nettement ressentir cette année. Deux fois sur cinq, je constate un transfert d’activités de notre division mise en oeuvre d’infrastructures vers notre division infogérance. C’est deux fois plus que l’an passé”, relève Nicolas Leroy-Fleuriot, le PDG de Cheops. Le prestataire bordelais distingue deux motivations principales chez ses clients. Tout d’abord, le manque de place physique pour héberger de nouveaux serveurs. Dans ce cas, l’externalisation s’inscrit dans un plan quinquennal, prévoyant parfois une migration vers le cloud computing et son modèle de facturation à l’usage – ce marché du cloud étant déjà estimé à plus d’un milliard d'Euros en France, en progression de 30% par an (source : cabinet PAC, juin 2011). Autre cas de figure, lorsqu’un progiciel de gestion intégré est mis en place, l’entreprise délègue progressivement son environnement de développement, puis l’intégration, au système d’informations. Enfin, lorsqu’elle est convaincue, la plateforme de production. En résumé, l’infogérance fournit à la fois les sites et les compétences en nouvelles technologies. Bref, un environnement sécurisant que la PME ne pourrait plus s’offrir en interne.