Croissance fulgurante du volume de données à stocker, serveurs et applications de production virtualisés, hétérogénéité des infrastructures en place, autant de défis auxquels sont confrontées les directions informatiques, sur fond de crise. La solution ? Simplifier ! Un tour de force que le stockage unifié peut accomplir dans de nombreux cas. Tour d'horizon avec deux cas d'école.
Le stockage unifié n’est pas une idée nouvelle, mais il est devenu l’un des modes de stockage préféré des moyennes entreprises. Pourquoi ? Parce qu’il permet, en réunissant mode bloc (SAN) et mode fichier (NAS) dans un même système géré depuis une seule console, de réduire à la fois les besoins en stockage et en management. Et donc de réduire les coûts. Autant de bénéfices séduisants qui en ont fait une architecture plébiscitée par les entreprises. Sa forte adoption est aussi liée à une grande maturité du marché : aujourd’hui, les principaux leaders du stockage l’ont inclus à leur catalogue, même si le degré d’unification et les fonctionnalités proposées diffèrent d’une offre à l’autre. Le challenge pour ces constructeurs a été de réussir à combiner toutes les fonctions nécessaires à un stockage efficace, même dans un contexte hétérogène, sans pour autant faire de compromis sur les performances ou faire exploser les prix. Aujourd’hui, grâce à ces efforts, cette nouvelle architecture a gagné ses lettres de noblesse. “L’idée du stockage unifié n’est pas de remplacer tout le stockage dans une seule boîte magique, mais d’offrir un produit capable de servir tous les besoins de l’IT, à la carte” rappelle l’Entreprise Strategy Group (ESG) dans un livre blanc publié en 2011.