La transformation numérique touche aussi les Jeux olympiques. Sa toute nouvelle infrastructure informatique Cloud va servir à tester et exécuter les applications informatiques utilisées pour diffuser les résultats des Jeux olympiques d’hiver de 2018 en Corée du Sud aux médias du monde entier. Elle prendra également en charge les systèmes de planification centraux permettant de recruter les bénévoles, assurer la gestion du personnel, gérer le programme des compétitions et le système d’accréditations pour les athlètes, les médias et la famille Olympique au sens large.
Cette infrastructure Cloud s’appuie sur le Cloud privé d’entreprise (Enterprise Private Cloud) Canopy, filiale d’Atos, basé sur les technologies Cloud d’EMC et son système VCE Vblock, solution d’infrastructure convergente.
Pour Patrick Adiba, directeur commercial et directeur général des événements majeurs chez Atos, l’avantage le plus important du passage au Cloud opéré par les Jeux olympiques « est sans doute la flexibilité qui en découle. Comme les Jeux olympiques n’opèrent pas à pleine capacité en permanence, une infrastructure Cloud permettra de mettre à l’échelle la puissance informatique en fonction de la demande et de garantir la meilleure expérience pour les utilisateurs. »
Dès la fin de cette année, l’infrastructure Cloud va permettre de tester le programme des compétitions utilisé par le Comité d’organisation de Pyeongchang. La capacité du Cloud montera en flèche durant une période limitée afin de réaliser les tests. Puis le Cloud reprendra sa capacité adaptée aux besoins de production qui sont inférieurs dans les premières phases du projet. Lorsque le portail des bénévoles des Jeux de PyeongChang deviendra opérationnel deux ans avant l’événement, la capacité et la bande passante du Cloud augmenteront à nouveau de manière à couvrir le niveau élevé de la demande pour les milliers de demandes de bénévoles qui arriveront dans une période très brève.