La société de conseil Sollan et le cabinet Treegital lancent une offre de conseil commune pour la mise en place et le maintien d’une piste d’audit fiable en matière de factures.
Depuis un peu plus de deux ans, il désormais possible de produire en France une facture au format électronique sans se conformer à une règle particulière ni utiliser de signature électronique. Le document doit être en revanche lié de manière claire et univoque à une prestation documentée : une piste d’audit, autrement dit tout ce qui, du bon de commande au bon de livraison en passant par la description des prestations réalisées, fournit la valeur probatoire d’une facture. Qualifiée de « troisième voie » par rapport à l’EDI et au PDF signé, la piste d’audit se doit d’être fiable.
Une avancée complexe
Si beaucoup de professionnels reconnaissent que l’approche rend la facture électronique accessible au plus grand nombre, notamment aux PME, tout en favorisant une diminution des coûts, ils sont également nombreux à considérer que l’établissement de cette piste d’audit est loin d’être simple. « Sa mise en œuvre dépend nécessairement du contexte et de l’organisation de l’entreprise elle-même. Ce caractère non uniforme, associé aux différentes formes de processus et typologies de factures qui peuvent transiter dans les entreprises, complexifie la définition de la ou des pistes d’audit fiable, leur mise en œuvre et leur maintien », estime-t-on chez Sollan. Cette société de conseil, spécialiste en dématérialisation fiscale, s’est associée au cabinet Treegital pour proposer une offre de conseil articulée autour de quatre points : l’analyse et définition des processus entrant en compte dans la piste d’audit, la mise en œuvre de la piste d’audit, son maintien et, enfin, les interventions éventuelles à conduire.