Pour les dirigeants d’entreprise, leurs salariés chargés de gérer l’information ont un lourd déficit de compétences.
Pour les professionnels de la gestion de l’information et les chefs d’entreprise sous les ordres desquels ils travaillent, les compétences de gestion de l’information qui seront les plus recherchées dans les prochaines années sont : la capacité à apporter de la valeur ajoutée à l’information par l’analyse et la mise en contexte, combinée à la vision et la conscience des objectifs stratégiques. Or, une étude d’Iron Mountain, spécialiste des solutions de conservation et de gestion de l’information, auprès de ces deux catégories de répondants en Europe et en Amérique du Nord révèle que le niveau de ces compétences est actuellement au plus bas.
Manque d’analyse et de mise en contexte
Chefs d’entreprises et professionnels de l’information font le même constat quant aux compétences dont les entreprises auront le plus besoin dans les cinq années qui viennent et de l’actuel déficit de ces compétences chez les professionnels de la gestion des archives et de l’information. Plus d’un professionnel de la gestion des archives et de l’information sur quatre dans l’Union européenne (28%, et 22% pour la France) et une proportion comparable de décideurs et chefs d’entreprises (30%, et 19% pour la France) citent la capacité à apporter de la valeur ajoutée à l’information par l’analyse et la mise en contexte, et non la simple recherche de contenu factuel, comme la compétence numéro 1 des archivistes. La nécessité d’une vision et d’une conscience des objectifs stratégiques arrive en seconde position : elle est citée par 23 % des responsables de l’information (30% pour la France) et 29 % des chefs d’entreprise (et 37% pour la France).
« Notre étude révèle un écart important entre les niveaux de compétences actuels et les besoins futurs. Pour dire les choses simplement, les employeurs estiment que beaucoup de ceux qui gèrent les informations internes aujourd’hui n’ont pas les compétences nécessaires pour continuer à les gérer demain. Les entreprises qui aspirent à valoriser pleinement l’information ont intérêt à combler cet écart, et vite, explique Edward Hladky, président- directeur général d’Iron Mountain France. Les chefs d’entreprise et les professionnels de la gestion des archives et de l’information ont un rôle à jouer en ce sens. Les chefs d’entreprise doivent veiller à ce que les équipes de gestion de l’information intègrent des membres de tous les services de l’entreprise et que ceux-ci aient accès à la formation continue dont ils ont besoin. Mais il reviendra aux professionnels de la gestion des archives et de l’information de faire l’effort de se former pour rester à jour des exigences d’un paysage de l’information en perpétuel mouvement. »
Pour télécharger l’étude complète en anglais