La réduction des coûts d’investissements permanents, le Capex, qui est l’argument du Cloud le plus connu, fait partie des raisons pour lesquelles de plus en plus d’entreprises modifient leurs infrastructures pour suivre le mouvement du Cloud.
La facturation à l’usage (à l’heure ou au mois, le plus souvent) permet de lisser les frais d’exploitation et la possibilité de montée en charge imposée par des travaux spéciaux procure une souplesse qui fait tout l’intérêt des différentes formes de Cloud. De plus, l’accès aux applications en mode service facilite l’intégration des activités de succursales ou de bureaux externes dans une structure d’entreprise multi-site. La solution hybride dans ce cas est souvent utilisée car elle permet de centraliser les opérations externes sans trop de complications, les communications sécurisées faisant partie des fonctions de base des applicatifs.
« Une entreprise peut s’adresser à un fournisseur local pour déployer un service Cloud opéré par un autre fournisseur dans une zone géographique différente. » Xavier Poisson, HP
Sur le fond, l’équilibre des performances des applications dans le cas du mode hybride tient à leur capacité à passer d’un environnement dans l’autre, sans être perturbées. La virtualisation des environnements permet de masquer les changements mais nécessite d’avoir sous la main des compétences dans ce domaine, ce qui n’est pas gratuit. En général, la transformation des applications internes passe par l’adoption d’outils d’ECM (Entreprise Cloud Management) et le renforcement des dispositifs de sécurité que l’on trouve chez les fournisseurs de plates-formes de Cloud public. Une entreprise peut très bien opter pour des solutions d’ERP, de CRM ou de bureautique, tout en optant pour un Cloud privé pour ses applications métiers.