Rappelons que l’on peut ranger les échanges entre applications centralisées et les postes de travail en trois grandes catégories: les machines virtuelles de type VDI (Virtual Desktop Integration), la livraison à la demande (Delivery on Demand) et, mais cela reste encore confidentiel, les postes de travail physiques hébergés sur un serveur spécial. Chacune de ces solutions dites «déportées» offrent des avantages et un rapport coût / compromis de performances différent. Si la simplification de l’administration est indéniable, les handicaps actuels de ces solutions ne sont pas à mésestimer, en particulier les mauvais temps de réponses, surtout au démarrage, et le coût élevé que représente dans certains cas l’utilisation de SSD pour garantir de bon temps d’accès aux données sur disques. Néanmoins ces difficultés se réduisent d’une part grâce aux réseaux haut débit, au stockage moins coûteux sur disque et à des logiciels de plus en plus performants ouverts sur le Cloud et qui tirent profit de nouveaux processeurs comme la dernière version de XenDesktop de Citrix.
Une variante promise à un bel avenir
Pour beaucoup de spécialistes Citrix, c’est la dernière solution qu’il faudrait retenir parce que le CPU et la pile logicielle ne sont pas partagés. Pour cette formule, c’est le XenDesktop pour Hosted Desktops physique qui fournirait les meilleurs résultats en termes de performances et de compatibilité. C’est en particulier le discours des ingénieurs de HP qui est en pointe avec ses serveurs Moonshot composés de dizaines de cartouches GPU, chacune remplaçant un PC. Un discours que va tenir aussi Dell mais lui avec les solutions offertes par Vmware et Microsoft.
Chez Vmware la solution s’appelle View et elle est associée avec une suite bureautique appelée Horizon, et chez Oracle, c’est la «virtuel desktop Infrastructure.» Faire abstraction du matériel est aussi devenu le discours de Microsoft avec son slogan «Mobile First, Cloud first.» Pour cela, il faut que la session entamée sur un poste lié au Cloud puisse se retrouver sur un mobile en toute transparence. Cette capacité à changer de cheval «sans s’arrêter» devrait devenir un argument du futur Windows 10.