Les hackers du groupe américain Lizard Squad ne rigolent pas. En août, ils ont lancé des attaques DDoS contre les services pour joueurs de Sony, de Microsoft et de Blizzard, et auraient même dérouté un avion à bord duquel se trouvait le patron de Sony Online en lançant une fausse alerte à la bombe… Deux d’entre eux auraient été arrêtés par le FBI.
L’escouade des lézards ont un site officiel, à leur nom : htpp://lizardsquad.com, sur lequel ils expliquent qu’ils ne sont pas une organisation criminelle mais « un petit groupe d’amis avec trop de temps libre à perdre » et qu’ils ont voulu démontrer qu’ils pouvaient créer « un grand chaos sans être inquiétés par la justice ». Les membres Dragon, Komodo, ryan, sp3c, abdilo, Chameleon, Vagineer et Gecko y annoncent aussi leur dissolution. Car ils ont été trahis par leur propre camp, dénoncés par d’autres hackers qui ont fourni sur Internet une liste complète de leurs vrais noms, avec leurs coordonnées tant téléphoniques, postales que numériques (comptes Twitter par exemple et adresses IP). Ces hackers-là, dont un grand joueur, leur reprocheraient d’être de simples amateurs se servant des outils d’attaque conçus par les autres…
Le FBI a-t-il vraiment arrêté certains d’entre eux à la suite de ces révélations ? Le bureau américain d’investigation n’en a rien dit pour le moment. En tout cas, le 30 août, un membre du groupe indiquait sur son compte Twitter : « On dirait que les fédéraux ont eu Komodo et Iguana. Je pense être le prochain. Bonne chance au FBI ». Et depuis l’énigmatique « Quand le chat est parti, les souris dansent » posté le 31 août, silence radio.