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Si l’AFUL rêve, et y croit beaucoup, dans les années à venir, du poste de travail 100 % libre, le DSI sait que la réalité au quotidien est tout autre. Et qu’il ne faut plus raisonner en 100 % “quelque chose”. Le 100 % propriétaire ou 100 % libre, c’est une utopie. Le SI hétérogène est une réalité qu’il faut gérer. “L’hétérogénéité est un constat” précise VéroniqueTorner. Et les responsables informatique pointent du doigt un élément qu’il ne faut surtout pas négliger : l’utilisateur ! qui veut retrouver au bureau les habitudes et l’interface qu’il peut avoir à domicile, souvent avec du Windows Vista ou 7. Or, passer à un poste 100 % libre obligera l’utilisateur à modifier ses habitudes. “Il faut beaucoup d’accompagnement au changement” indique Véronique Torner. Cette conduite du changement prend du temps et nécessite un budget important et une implication massive et réelle entre la direction informatique et les utilisateurs. Et si l’ergonomie et l’interface se sont améliorées, Windows et Mac OS X restent toujours plébiscités.
Il est plus facile d’imposer de l’open source dans de nouveaux projets que sur de l’existant car cela nécessite une migration complexe et parfois aléatoire dans les délais et la qualité du projet. D’autre part, l’open source crée aussi une remise en cause de l’organisation et de la façon d’aborder l’informatique. La question sera de savoir si la DSI veut acquérir des compétences internes ou passer par des prestataires de type SSII, SSLL. Car l’usage d’open source peut nécessiter de nouvelles compétences et une veille technologique accrue. Ce qui ne va pas sans difficultés dans l’organisation. Si la DSI n’appuie pas ces démarches, le déploiement et l’usage du libre se solderont par un échec. Par contre, l’usage d’open source sur la partie serveur et middleware est souvent plébiscité.