Les capacités d’intégration native de la solution Microsoft Online avec la suite bureautique de l’éditeur ont également représenté un critère important de décision. En effet, il est possible de coupler Sharepoint Online avec la suite Office, assurant un partage et un stockage des documents efficace et ergonomique. La visualisation des documents peut également se faire directement dans Outlook, ce qui améliore la productivité. Au final, EurosportBET s’appuie aujourd’hui sur trois services Online : Exchange pour la messagerie, Sharepoint pour les outils de travail collaboratif et Communicator pour les outils de chat et de visioConférence.
Un autre point méconnu des services “cloud” reste la possibilité de créer un environnement de travail accessible de partout que l’on soit au bureau, à la maison, en déplacement. “La ‘dépérimétrisation’ de ces outils informatiques est désormais un avantage considérable pour améliorer la productivité et le confort de nos utilisateurs” remarque le responsable.
Satisfaction et limites
Après plusieurs mois de fonctionnement, EurosportBET est aujourd’hui satisfait de l’offre Microsoft. “Bien sûr, dans un monde Online il est désormais nécessaire d’avoir à sa disposition une connexion Internet permanente. Les accès réseaux deviennent dès lors une brique de base sans laquelle les services ne fonctionnent pas. Nous avons donc choisi de porter notre attention sur cette partie de l’infrastructure pour assurer une qualité de service maximale. Cela nécessite parfois du “tuning” spécifique”, précise Pierre Puchois.
Parmi les points faibles de la solution, le responsable note : “l’interopérabilité avec d’autres plates-formes est parfois perfectible. Sur Mac par exemple, toutes les fonctions ne sont pas toujours disponibles et l’intégration à l’OS n’est pas complètement assurée…” Autre point soulevé, une certaine lourdeur administrative des services Microsoft Online. “Le plus long a été d’obtenir un contrat papier !”, ironise-t-il. Défauts de jeunesse…
Plus vite, plus simple…
Si on regarde la partie TCO, l’exercice reste délicat. “Le TCO est très difficile à estimer. Il faut considérer l’ensemble des coûts pour parfaire l’exercice et les coûts cachés sont parfois difficiles à valoriser. Si l’on intègre les coûts de personnel pour l’administration directe et indirecte des plates-formes, les différentes montées de version, les taxes, le coût d’indisponibilité, voire même les coûts du temps passé en management, l’avantage d’un service SaaS est indéniable. De plus, on démarre plus vite, c’est plus simple et le coût est fonction des utilisateurs, donc du business”, conclut Pierre Puchois.