Sur proposition d'AFNOR, de nouveaux travaux de normalisation consacrés à la “nanoresponsabilité” viennent d'être lancés. Ce sujet est à présent inscrit au programme du comité technique européen dédié aux nanotechnologies, le CEN/TC 352 et a été confié à un pilote français, Madame Arila Pochet de la Direction Générale de la Santé.
Les autorités européennes souhaitent notamment que les industriels développent leurs nanotechnologies et nanomatériaux d'une manière responsable et puissent fournir ainsi des informations claires et transparentes aux utilisateurs potentiels.
Le document normatif permettra, grâce à des lignes directrices et des recommandations, d'identifier les impacts (bénéfices, risques et le niveau d’incertitude lié) des produits ou applications issues des nanotechnologies, y compris la nano-informatique.
Les professionnels pourront s’appuyer sur la démarche proposée afin de limiter au maximum les effets de l’incertitude sur l’impact des nanotechnologies. L’ensemble de la filière concernée par un produit pourra ainsi gérer de manière responsable sa mise sur le marché en fonction des incertitudes potentielles résiduelles et de la capacité à en limiter les effets.