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Quand l’ERP doit s’adapter aux attentes des acteurs de la grande distribution et du retail

La transformation digitale concerne l’ensemble des professionnels et tous les secteurs d’activité. Dans ce contexte, les entreprises se doivent de s’appuyer sur des solutions qui pourront répondre efficacement à leurs attentes métier et satisfaire leurs clients/consommateurs finaux dont les habitudes évoluent rapidement. Si un tel constat peut paraître évident, on observe tout de même que nombre d’acteurs utilisent encore des outils génériques pour piloter leurs opérations. Il s’agit d’une erreur fondamentale qui peut amener les utilisateurs à perdre en productivité et à ne pas pouvoir mener à bien leur mission. C’est dans ce contexte qu’il est stratégique de sélectionner des environnements technologiques performants et qui intègrent les spécificités métiers de tel ou tel secteur. Le monde de la distribution en est un parfait exemple.

La place de l‘ERP dans le bon fonctionnement des professionnels de la grande distribution

Il convient tout d’abord de rappeler que l’ERP est un pan structurel du Système d’information. Cette brique centrale va servir de véritable chef d’orchestre pour piloter l’ensemble des opérations de l’entreprise : commerce, logistique, finances, achats, etc. Il est donc stratégique que ce dernier puisse prendre en compte des aspects métiers, organisationnels, techniques (normes et langages d’échanges, EDI, WMS) et réglementaires (traçabilité, gestion des lots, DLC, DLUO…) qui sont propres aux acteurs du retail. En effet, les solutions de gestion traditionnelles n’offrent pas cette finesse d’information et ne peuvent donc pas répondre aux besoins exprimés en standard, sauf, parfois, en procédant à des développements complémentaires fastidieux qu’il faudra bien sûr maintenir. Bref, un schéma non efficient.

Mais que doivent prendre en compte les ERP dédiés aux entreprises spécialisées dans la grande distribution

Sur ce point, de nombreux éléments peuvent être énumérés sur tous les aspects que gère l’ERP. Ce dernier doit notamment répondre aux problématiques des fournisseurs et distributeurs présents en France ou à l’étranger, sur différents métiers : gestion commerciale, logistique et financière.

Il devra apporter une plus grande visibilité sur les activités de négoce et d’import-export en permettant notamment de suivre les flux d’acheminement des achats et ventes en temps réel. Il sera alors possible de mieux respecter les délais de livraison annoncés aux clients, centrales, filiales ou grandes surfaces. De plus, en automatisant un certain nombre de tâches, de la création des commandes à leur facturation, il sera possible de garantir un suivi sans faille de bout en bout et la conformité des documents nécessaires au transit des conteneurs (facture pro forma, liste de colisage, etc.).

Les risques logistiques des expéditions seront alors levés et les marchandises pourront transiter sans encombre. Cette automatisation d’une partie de la gestion logistique permettra également de diminuer les coûts et d’éliminer les frais liés aux retards de livraison en magasin, par exemple. Un autre point important sera la possibilité de connecter les outils entre fournisseurs et distributeurs (notamment grâce à l’EDI) afin d’ajuster rapidement son niveau de stock, de réduire son BFR et de générer des gains de productivité significatifs. Un ERP dédié au secteur de la grande distribution doit aussi s’adapter aux changements prévus dans la loi ou dans l’actualité, mais aussi possiblement aux besoins spécifiques des distributeurs (acteurs de la grande distribution, activités d’import-export, etc.).

Au final, une telle mise en œuvre permet d’aider les entreprises de la grande distribution dans le pilotage de leur activité et d’optimiser chaque étape du circuit d’approvisionnement en entrepôt ou en magasin.

Par Alexandre Vercken, Directeur Commercial chez Pepperbay, éditeur de la solution TRADE.EASY