Afin de gagner en agilité et en évolutivité, la CSGV a fait le choix d’une infrastructure hyperconvergée pour le futur ERP du groupe. L’infrastructure proposée et déployée par MTI assure en outre la disponibilité et la continuité d’activité, tout en limitant les risques liés aux ransomwares.
Avec à ce jour 250 collaborateurs et 18 points de vente dans l’Aisne, l’Aube et la Marne, pour un chiffre d’affaires consolidé de 100 millions d’euros, la CSGV est un groupe constitué de 6 filiales : solutions fertilisantes (Novale), distribution de bouteilles vides (Champagne-Emballage), transport et livraisons (CSGV Transports), laboratoires œnologiques (O2C), service Champagnisation et vente aux particuliers sous les enseignes La Pastorale et Gamm Vert. Avec un tel éventail de produits et de services, l’objectif de la CSGV est d’être aux côtés des vignerons champenois, du cep de vigne à la flûte de Champagne.
Des matériels aux processus, une refonte IT complète
Pour gérer la croissance et la diversification de ses activités, le groupe a fortement investi sur son système d’information dans les années 1990, et notamment autour d’un ERP développé en interne, adapté à ses besoins spécifiques. En 2018, un audit complet de l’infrastructure de la coopérative est réalisé, dans l’objectif de garantir l’adéquation du SI avec l’organisation et les ambitions du groupe pour les années à venir. Le résultat est sans appel : malgré un remplacement matériel récent (virtualisation, téléphonie IP, serveurs OpenVMS), les choix technologiques anciens ne sont pas en mesure d’assurer la pérennité des activités du groupe. L’organisation et les processus doivent également faire l’objet d’une mise à jour, afin de mieux correspondre aux habitudes numériques actuelles, tant pour les équipes IT que pour l’ensemble des collaborateurs du groupe, et ses clients.
Si le système d’information cible constitue une véritable révolution pour l’entreprise, les responsables projet souhaitent toutefois travailler progressivement, afin de gagner en maturité dans le temps et ainsi opérer les bons choix quant aux applications et autres logiciels retenus, mais aussi aux infrastructures sous-jacentes. « Pour lancer le projet, nous avons décidé de faire appel aux méthodes agiles, afin d’identifier rapidement l’existant et ce qui devra évoluer, à quelle échéance, et sur quel type d’infrastructure », se souvient François Bonnafous-Boucher, DSI de la CSGV.
Rapidement le déploiement d’Office 365 sur un tenant Microsoft est décidé, associé à Dynamics pour le CRM, puis du SIRH dans un Cloud public. Pour le nouvel ERP, c’est le choix d’un hébergement en propre qui est opéré, et d’une infrastructure cible hyperconvergée, associée à une solution de protection contre les ransomwares.
L’hyperconvergence, vecteur de souplesse et d’évolutivité
Au terme de l’appel d’offres, les solutions et l’accompagnement proposés par MTI, qui appartient à Ricoh et est spécialisé dans les solutions d’infrastructures informatiques, sont retenus. L’offre MTI intégre la vérification des prérequis et l’étude de l’environnement, l’installation et la configuration des solutions et agents, la migration d’une partie de l’environnement vers la nouvelle infrastructure et le transfert de compétences : « Les choix technologiques, la puissance totale du cluster et le sérieux de la réponse nous ont convaincus que l’équipe MTI était le meilleur choix pour la CSGV », explique François Bonnafous-Boucher.
Concrètement, la solution d’hyperconvergence Dell VxRail retenue fonctionne en mode actif/actif sur deux salles distantes, afin d’assurer la continuité d’activité. Celle-ci est complétée d’une couche de sécurisation supplémentaire pour les machines virtuelles les plus critiques, dans une salle PRA.
Pour la sécurité, MTI intègre la solution de backup sur une baie Dell DataDomain pour la première salle. Pour la sécurisation des backups, un coffre-fort durci (vault) assure une protection supplémentaire face aux risques de ransomwares : « Nous n’avions pas pensé à cette solution capable de conserver les données hermétiquement », précise François Bonnafous-Boucher, qui se félicite par ailleurs du choix de l’hyperconvergence : « Tout est intégré dans la machine, la gestion est simplifiée, la surface au sol est réduite, tandis que les performances et l’évolutivité sont idéales ».
Après réception des matériels en mars 2022, trois mois entiers seront consacrés au déploiement et aux tests dans le courant du printemps. « Comme dans de nombreux projets, 95 % de la mise en place se sont faits sans encombre, et les 5 % restants ont occupé la majeure partie de notre temps » ironise le DSI. Mais les résultats sont là et le prototype du nouvel ERP peut être déployé afin de préparer la future migration : cadrage, spécifications techniques et fonctionnelles. Avec un mot d’ordre : s’appuyer au maximum sur les paramétrages afin de limiter les développements spécifiques.
Outre une grande flexibilité, l’infrastructure déployée et le support MTI garantissent une évolutivité et une sécurité maximales dans la durée. « MTI a parfaitement dimensionné l’infrastructure cible pour nos besoins des trois prochaines années. Mais au-delà de cette échéance, et c’est bien la raison pour laquelle nous avons fait le choix de l’hyperconvergence, la souplesse apportée par la solution nous garantit des évolutions rapides, simples et fiables pour accompagner notre croissance, avec l’ajout d’un ou plusieurs nœuds », conclut François Bonnafous-Boucher.