Scandales financiers et cession de filiales… Toshiba a trouvé un repreneur, un consortium japonais dirigé par le fonds d’investissement Japan Industrial Partners.
Via des prêts de grandes banques commerciales du pays et des investissements d’entreprises nippones comme la société de services financiers Orix, le fabricant de puces Rohm ou Suzuki, le fonds d’investissement va financer le rachat de la totalité des titres de l’entreprise. Japan Industrial Partners a été créé en 2002 pour restructurer des enteprises japonaises. Il a notamment investi dans Sony, Hitachi, Olympus et NEC.
L’offre publique d’achat (OPA) de 15,3 milliards de dollars a été acceptée par le conseil d’administration du groupe. L’opération devrait être lancée fin juillet. Cela permettra à Toshiba de sortir de la bourse de Tokyo et de devenir une société privée.
Toshiba fait face à la controverse depuis de nombreuses années : scandale comptable en 2005, dépôt de bilan de la branche nucléaire américaine, succession de présidents…. et tentait de retrouver pied. La dernière initiative en date, un projet de scission de Toshiba en deux entités début 2022 – l’une pour l’énergie, les infrastructures, les solutions numériques et la division batteries, l’autre pour la division “Device” – avait échoué.
