Le dernier rapport du GIEC (avril 2022) a renforcé nos inquiétudes sur l’avenir du climat et relancé les débats sur l’importance d’agir pour réduire nos émissions de CO2. Les entreprises qui tentent de participer activement à la réduction de nos émissions de CO2 sont de plus en plus nombreuses.
Pour les entreprises cependant, l’enjeu est double : participer à la réduction de leur impact environnemental négatif, mais également répondre aux exigences de leurs collaborateurs en matière d’engagement et de RSE. En outre, le numérique occupe une place importante de l’empreinte carbone de nos entreprises, notamment à cause de la forte croissance de la consommation. En effet, les appareils mobiles par exemple (comme les smartphones, les tablettes et les ordinateurs portables) sont devenus indispensables et centraux dans nos vies personnelles comme professionnelles. Ils permettent de répondre à des enjeux toujours croissants de mobilité, télétravail et flexibilité de façon plus générale.
Par conséquent, les flottes d’appareils mobiles pèsent lourd dans l’empreinte carbone des entreprises et sont directement concernées par la question de la sobriété numérique.
Qu’est-ce que la sobriété numérique ?
L’objectif de la sobriété numérique est de limiter l’usage du numérique pour en réduire l’impact négatif sur l’environnement. Mais souvent, lorsque l’on pense « sobriété numérique », on pense « acheter moins » : la démarche va en réalité beaucoup plus loin. La sobriété numérique concerne en réalité tout le cycle de vie des appareils mobiles : l’acquisition, l’usage et la fin de vie. Elle concerne à la fois le matériel électronique en lui-même et les usages qui en sont faits.
Comment appliquer la sobriété numérique aux flottes de mobiles d’entreprise ?
La base pour faire preuve de sobriété de façon directe en matière d’appareils mobiles, c’est de n’acheter que les appareils mobiles dont vous avez besoin. Mais il existe plusieurs autres manières pour faire preuve de sobriété de façon indirecte, en allongeant au maximum la durée de vie des appareils mobiles.
Côté matériel
– N’acheter que les terminaux mobiles dont on a besoin
– Repousser au maximum l’achat et faire appel aux réparations
– S’il faut acheter, ne pas prendre de neuf : se fournir en matériel reconditionné
– En dernier recours, valoriser les matériaux et les réinjecter dans le cycle : recyclage
Côté usages
– Mettre l’accent sur la sécurité informatique
– Mettre l’accent sur la protection physique
– Sensibiliser les collaborateurs aux bonnes pratiques en matière d’usages numériques et mobiles
Par Sébastien REVERDY et Julien FOURNIER, Fondateurs de BetooBe