L’Association des Petites Villes de France (APVF), Amazon Web Services (AWS France), l’Association des Commerçants et Artisans des Métropoles de France (CAMF) et Nomios, un intégrateur réseau et sécurité, s’associent au dispositif qui compte aujourd’hui 59 membres et fait désormais référence en matière de cybersécurité en France.
« La cybersécurité est l’affaire de tous et nous sommes fiers que de nouveaux membres d’horizons aussi variés que l’APVF, AWS France, CAMF et NOMIOS rejoignent Cybermalveillance.gouv.fr pour en témoigner. Ces 4 nouvelles entités viennent renforcer la position centrale et la force de frappe de notre dispositif, qui compte désormais 59 membres fortement engagés dans une mission d ‘intérêt général de lutte contre la cybermalveillance », a déclaré Jérôme Notin, directeur général du GIP ACYMA.
En octobre 2017, Cybermalveillance.gouv.fr voyait le jour, en réponse à la Stratégie nationale pour la sécurité du numérique qui prévoyait la mise en place d’un dispositif national « destiné à porter assistance aux victimes d’actes de cybermalveillance ». 5 ans plus tard, la plateforme, qui a pour missions d’informer, d’assister et de sécuriser ses 3 publics – particuliers, entreprises et collectivités – et d’observer la menace, a atteint une fréquentation de près de 8 millions de visiteurs, dont 3,8 en cette seule année 2022.
Plus de 600 000 victimes assistées via son outil de diagnostic
La singularité du dispositif réside notamment dans son statut de groupement d’intérêt public, qui associe puissance publique et privée et lui confère, de ce fait, une vraie force. Ainsi, au travers de 4 collèges que sont ceux des représentants de l’État (Service de la Première ministre, ministères, ANSSI…), des utilisateurs (associations de consommateurs, de victimes, clubs d’utilisateurs et organisations professionnelles…), des prestataires (syndicats et fédérations professionnelles) et des offreurs de solutions et de services, Cybermalveillance.gouv.fr est parvenu à mobiliser une multiplicité d’acteurs autour d’une ambition commune de lutter contre la cybermalveillance. Au total, Cybermalveillance.gouv.fr délivre plus de 500 conseils personnalisés à travers des guides et articles d’actualité, a identifié et traité plus de 50 types de cybermalveillances et assisté plus de 600 000 victimes via son outil de diagnostic, dont 250 000 en 2022.
En rejoignant le dispositif, ces entités se sont toutes engagées à participer à son rayonnement, à apporter des ressources en participant à ses travaux, à diffuser ses productions et à partager ses valeurs fondamentales en faveur de la sécurité numérique.
Aujourd’hui, ce ne sont pas moins de 59 acteurs issus de tous les pans de la société qui se sont associés au dispositif pour accroître d’autant son rôle et son impact.
Hélène Saire