Le leader américain du CRM ferme aussi des bureaux. Après d’autres groupes de la tech, il lance un plan social d’envergure.
Le groupe l’a annoncé ce mercredi 4 janvier : il va se séparer de 10% environ de ses effectifs, soit quelques 8 000 postes sur les 79 000 employés qu’il compte dans le monde. Sur le site de la SEC, le régulateur américain, Salesforce annonce ainsi un plan de restructuration “visant à réduire les coûts d’exploitation, à améliorer les marges d’exploitation et à poursuivre l’engagement continu de la Société envers une croissance rentable. Le plan comprend une réduction de l’effectif actuel de la société d’environ 10 % et certaines sorties de biens immobiliers et des réductions d’espace de bureau sur certains marchés. » La société estime qu’elle engagera des charges d’environ 1,4 milliard de dollars à 2,1 milliards de dollars dans le cadre du plan, dont environ 800 millions de dollars à 1 milliard de dollars devraient être engagés au cours du quatrième trimestre de l’exercice 2023.
“Nous avons embauché trop de personnes”
Marc Beniof, le patron de Salesforce, estime dans un courrier adressé aux salariés que l‘environnement économique “reste difficile », soulignant que les clients adoptent “une approche plus mesurée dans leurs décisions d’achat. »
« À mesure que nos revenus se sont accélérés pendant la pandémie, nous avons embauché trop de personnes, ce qui a conduit au ralentissement économique auquel nous sommes actuellement confrontés, et j’en assume la responsabilité » indique-t-il.
Les salariés concernés recevront un mail pour leur annoncer leur licenciement. L’entreprise indique que les licenciés américains toucheront leur salaire au moins pendant 5 mois. Dans les autres filiales, ils bénéficieront d’un « niveau de soutien similaire ».
La fin du plan est prévue d’ici à la fin de l’année comptable 2024, soit à la fin janvier 2024. Concernant les mesures associées à la restructuration immobilière, celles-ci devraient être entièrement terminées au cours de l’exercice 2026.
Récemment, Meta, Amazon, Twitter ou encore HP ont annoncé des plans de restructuration imprtants.