(AFP) – Back Market, champion français de la vente de produits technologiques reconditionnés, est en train de mettre en oeuvre un plan de départ pour réduire ses effectifs de 13 %, sur un effectif total de 715 salariés dans le monde, a-t-on appris lundi auprès de l’entreprise.
Sur les 93 emplois qui doivent être supprimés, 26 l’ont déjà été dans les bureaux de New York, Barcelone et Berlin, selon une porte-parole de Back Market, qui a confirmé des informations de Sifted (groupe Financial Times) et des Echos. En France, un plan de départ volontaires est en cours sur 67 postes, a ajouté cette porte-parole.
Back Market “va bien” mais doit, du fait du contexte économique général, mettre davantage l’accent sur la rentabilité, a indiqué cette porte-parole. La société a pour objectif cette année de “s’approcher de la rentabilité“, sans renoncer à la croissance pour autant, a-t-elle précisé.
Back Market vend sur son site internet des téléphones, ordinateurs, consoles de jeux ou accessoires reconditionnés, fournis par des entreprises spécialisées. Elle revendique aujourd’hui plus de 1 500 revendeurs partenaires.
Le groupe est l’un des fleurons de la tech française, avec une présence dans 17 pays, et une valorisation qui était estimée à 5,1 milliards d’euros au moment de sa dernière levée de fonds (450 millions d’euros) en janvier 2022.
Après plusieurs années de croissance effrénée, financée par des levées de fonds de plus en plus fortes, les startups et autres pépites de la tech du monde entier se voient désormais enjoindre par leurs actionnaires de privilégier plus la rentabilité. Aux Etats-Unis, de nombreuses entreprises de la tech ont annoncé des réductions d’effectifs massives. L’Europe est restée plus protégée pour l’instant, avec peu d’annonces de ce genre.
En France, Meero, spécialiste de la photo pour les plateformes internet (mode et e-commerce), est en train de supprimer environ 72 emplois et de recentrer ses activités sur sa suite logicielle de traitement de l’image.