Outre la menace qui pèse sur le travail hybride, Trend Micro anticipe plusieurs tendances que les RSSI devront surveiller en 2023.
Le travail hybride représente une ouverture vers les systèmes informatiques et les données des organisations. Les VPN sont une cible particulièrement attrayante, car ils offrent un accès sur plusieurs réseaux d’entreprise. Les routeurs domestiques seront également pointés du doigt car ils sont souvent laissés sans correctif et non gérés par l’informatique centrale.
Une menace croissante sur les chaînes d’approvisionnement venant des fournisseurs de services gérés (MSP), qui seront sélectionnés/ciblés parce qu’ils offrent un accès à un grand volume de clients en aval, maximisant ainsi le retour sur investissement des rançongiciels, des vols de données et autres attaques.
Les techniques “Living off the cloud” pourraient s’imposer comme la signature de groupes attaquant l’infrastructure cloud afin de les isoler/les protéger des outils de sécurité conventionnels. Ils pourraient, par exemple, utiliser les solutions de sauvegarde d’une victime pour télécharger les données volées vers une destination de stockage frauduleuse.
Les menaces liées aux voitures connectées, avec notamment le risque de ciblage des API cloud qui se trouvent entre les cartes SIM embarquées (eSIM) et les serveurs d’applications dorsales. Les API pourraient notamment servir d’accès aux véhicules. L’industrie des voitures connectées pourrait également être touchée par des logiciels malveillants dissimulés dans des référentiels de logiciels libres.
Les groupes de rançongiciel-as-a-service (RaaS) dont l’activité pour être révisée en fonction de l’impact de la double extorsion. Certains pourraient se concentrer sur le cloud, tandis que d’autres pourraient renoncer complètement aux rançongiciels et tenter de monétiser d’autres formes d’extorsion, comme le vol de données.
L’ingénierie sociale sera dynamisée par les offres de services de compromission de la messagerie professionnelle (BEC) et la montée en puissance des attaques BEC fondées sur les technologies deepfakes.