Les deux dispositifs précédemment mis en place pour permettre aux entreprises de transférer ces données des Européens vers les États-Unis avaient été invalidés par la justice européenne en raison de craintes concernant les programmes de surveillance américains.
En mars, Joe Biden et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen avaient annoncé avoir trouvé un accord de principe sur un nouveau cadre.
La vice-présidente de la Commission, chargée des valeurs et de la transparence, Vera Jourova, a souligné que le nouveau cadre était aussi “bénéfique pour les entreprises et renforcerait la coopération transatlantique“.
Cette “décision d’adéquation” – établissant qu’un pays tiers assure un niveau de protection adéquat des données à caractère personnel – doit encore recueillir l’avis du Comité européen de la protection des données (EDPB), du Parlement européen et l’approbation des Etats membres.
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La nouvelle décision a toutes les chances d’être à nouveau contestée devant la justice, a réagi Max Schrems, juriste et militant autrichien pour le respect de la vie privée, à l’initiative des recours précédents devant la Cour de justice de l’UE. “Nous allons analyser le projet de décision en détail dans les prochains jours (mais) étant donné qu’il est basé sur le décret (américain) que l’on connaît, je ne vois pas comment il pourrait échapper à un recours devant la Cour de justice de l’UE“, a-t-il déclaré. Son ONG, NYOB, avait jugé “minimes” les changements apportés par le décret américain.