Accueil Internet Les opérateurs télécoms vont généraliser l’option de mise en veille des box

Les opérateurs télécoms vont généraliser l’option de mise en veille des box

(AFP) – Les opérateurs télécoms vont généraliser les système de mise en veille de box de leurs abonnés quand elles ne sont pas utilisées, dans le cadre des efforts d’économies d’électricité demandés par le gouvernement, a indiqué lundi matin le ministre chargé du numérique, Jean-Noël Barrot.

Il existe des box, des décodeurs, qui se mettent en veille automatiquement, mais tout cela n’est pas tout à fait uniforme“, a expliqué le ministre chargé du numérique Jean-Noël Barrot sur Europe 1. “Les engagements pris par le secteur, c’est soit pour les box existantes déjà installées de faire une mise à jour qui permette cette mise en veille de
manière un peu plus systématique, soit, pour les nouvelles box qui seront distribuées (…) que cette mise en veille soit installée par défaut“, a-t-il indiqué.

Certains intervenants sur les réseaux sociaux ont interprété les propos de M. Barrot comme l’annonce de systèmes permettant aux opérateurs de couper l’accès à Internet de leurs abonnés pour économiser l’électricité. Cette interprétation a été récusée par le cabinet de M. Barrot. “Il ne s’agit pas de couper internet la nuit“, a indiqué le ministère. “Nous incitons à généraliser, pour les opérateurs ou fabricants d’équipement, le paramètre de mise en veille prolongée des box“.
Il s’agit d’avoir une mise en veille, générée par défaut, soit à l’issue d’un certain temps d’inactivité, soit lorsque la box ne détecte plus aucun appareil branché en Wifi“, a-t-on indiqué de même source. “Ce paramétrage permet aussi à la box de se réactiver dès lors qu’elle détecte à nouveau un équipement qui lui est connecté.

Le gouvernement a présenté la semaine dernière un plan de sobriété “choisie” élaboré avec les grands secteurs de l’économie et de la vie quotidienne, lire à ce sujet notre article sur le télétravail, pour passer l’hiver sans coupure mais aussi pour préparer les Français aux bien plus vastes économies exigées par l’urgence climatique.