75 % des PME ne connaissent pas la date d’application de la réforme de la facturation électronique

Alors que la France introduira le mandat de facturation électronique obligatoire d’ici 2026, 75 % des entreprises interrogées dans une étude de Sage ne connaissent pas la date d’application de la réforme et 33 % utilisent des formats non lisibles par l’ordinateur.

L’étude souligne que les systèmes de facturation obsolètes provoquent des retards dans les tâches financières et créent divers problèmes opérationnels. Près de 1 facture sur 2 est difficile à traiter, nécessitant l’intervention de 41 % des PDG chaque semaine. Les principaux problèmes causés par les retards de paiement incluent des difficultés à gérer les flux de trésorerie ou à équilibrer les comptes (56 %), des difficultés à payer les factures essentielles telles que les impôts (27 %) et à honorer les salaires (26 %). Enfin, 43 % des PME françaises déclarent avoir été victimes de fraude de facturation.

Au-delà de la facturation électronique 

L’adoption de la facturation électronique sert de tremplin pour les PME vers des transformations numériques plus larges. Ainsi, une écrasante majorité de 90 % des entreprises ont déclaré avoir acheté des technologies supplémentaires après leur passage à cette technologie, tandis que 22 % ont investi dans l’IA pour les tâches financières.

De façon plus large, l’étude, réalisée auprès de plus de 9 000 PME, montre que l’adoption de la facturation électronique pourrait générer des économies annuelles significatives d’environ 13 500 € pour les petites entreprises, réduisant le temps consacré aux tâches de facturation de 5 heures et 40 minutes par semaine.

 

* Sage a mené deux enquêtes en avril 2024 auprès de 9 701 entreprises comptant de 1 à 999 employés. L’étude (« La facturation électronique : ouvrir la voie à une économie connectée et en temps réel ») couvrait sept marchés européens (Allemagne, France, Royaume-Uni, Irlande, Portugal, Espagne et Belgique) avec une faible utilisation de la facturation électronique, ainsi que l’Australie, la Finlande et Singapour, qui ont une utilisation élevée de la facturation électronique.