D’après Mediamétrie et La Fevad, Internet a gagné 1,5 million de cyberacheteurs supplémentaires en un an.
Alors que se tient le Salon E-commerce à la porte de Versailles à Paris, La Fevad (Fédération du e-commerce et de la vente à distance) et Mediamétrie ont dévoilé leurs chiffres sur le commerce en ligne et sur les comportements d’achat des internautes. D’après l’Observatoire des Usages Internet de Médiamétrie, plus de 34 millions d’internautes ont effectué des achats sur Internet au 2ème trimestre 2014 soit près de 1,5 million de cyberacheteurs supplémentaires en un an (+ 5%). Marc Lolivier, délégué général de la Fevad, souligne que « l’ e-commerce s’ouvre et se développe à toutes les catégories de produits et services. Le secteur de la mode, malgré ses spécificités, n’échappe pas à la règle. Et les internautes sont séduits puisqu’ils sont chaque mois 7 millions à se rendre sur un ou plusieurs sites du top des sites e-commerce d’enseignes magasins de mode . » Pour Bertrand Krug, directeur adjoint de Médiamétrie/NetRatings : « La multiplication des écrans, l’offre croissante de sites et les nouvelles interactions entre enseignes physiques et online, attirent plus de cyberacheteurs chaque année. Leur nombre a pratiquement triplé en 9 ans pour atteindre 34 millions aujourd’hui, soit près de 8 internautes sur 10. » Dans le top 3 des sites les plus visités aux mois d’avil, mai et juin 2014 : Amazon, avec 15 600 000 visiteurs uniques par mois, Cdiscount (9 117 000 visiteurs) et la Fnac (8 436 000) – suivi de près par eBay avec ses 8 398 000 visiteurs.
Les sites de voyage-tourisme sont prisés par 6 internautes sur 10
Alors que le nombre de cyberacheteurs ne cesse de croître en France, certaines catégories de produits et de services sont particulièrement prisées sur le Net. Les internautes sont séduits par les sites de voyage-tourisme qui représentent toujours le premier univers d’achat sur le Web : 62% d’entre eux ont acheté un voyage ou un billet de transport sur Internet au cours des 6 derniers mois, soit 3 pourcents de plus qu’un an auparavant. C’est également au sein de cet univers que les internautes dépensent le plus : 262 € en moyenne par commande au cours des 6 derniers mois. Après les voyages, les internautes privilégient les services (billetterie, applications, photo en particulier), puis les produits culturels qui se classent dans le trio de tête des achats sur Internet.Les internautes, confiants et satisfaits de leurs achats en ligne, n’hésitent plus à se procurer des produits d’alimentation ou de grande consommation sur le Web : près d’un quart d’entre eux (24 %) l’ont fait au cours des 6 derniers mois, contre 11 % il y a 5 ans.
La complémentarité online/offline
Les interactions online / offline se renforcent et confirment que le consommateur est aujourd’hui omnicanal: 76 % des acheteurs en magasin ont préparé au préalable leur achat en consultant un site web. Parmi eux, près de 8 sur 10 l’ont fait auprès de la même enseigne. La démarche inverse se développe également puisque près d’un tiers des internautes (31 %) se sont d’abord rendus dans une enseigne pour repérer des produits avant de les acheter en ligne. La complémentarité entre commerce physique et commerce en ligne ne s’arrête pas là : 64 % des internautes s’étant fait livrer une commande internet en magasin en ont profité pour acheter un autre produit dans la même enseigne. Et ils sont plus de la moitié (52 %) à avoir fait de même lors d’une livraison en point relais.
Quelle que soit la catégorie de produits ou services, les internautes achètent de plus en plus souvent en ligne : ainsi ils ont passé en moyenne 14,7 commandes sur Internet au cours des 6 derniers mois contre 13,9 en 2013. La fréquence d’achat des produits de grande consommation étant la plus élevée (7,5). Le panier moyen déclaré des cyberacheteurs reste en revanche stable : 89 € contre 90 € il y a un an.
Les motivations d’achat
Mais qu’est-ce qui motive les internautes à être toujours plus nombreux à acheter sur le Web plutôt qu’en magasin ? En premier lieu, le prix (59 %), puis le temps de la réflexion (36 %), les promotions (26 %) mais aussi l’indisponibilité des produits en magasin (26 %).