Le métavers, objet virtuel à identifier à la 7e Journée de la Transition Numérique

Cela fait un an que Mark Zuckerberg a annoncé le changement de nom de Facebook en Meta. Il aura été le premier dans l’univers grand public à mettre un nom sur ce qui est perçu par certains comme étant la troisième génération d’Internet. L’association eFutura a décidé de s’emparer du sujet pour son événement phare, la Journée de la Transition Numérique, qui aura lieu le 27 octobre.

Plusieurs nouveautés sont prévues pour cette 7e édition, à commencer par le lieu de rendez-vous, plus intime : l’Hôtel Bedford à Paris. Et deux tables rondes sont organisées cette année, contre trois habituellement, pour laisser plus de temps d’interaction avec le public présent dans la salle mais aussi en ligne.

Après avoir réfléchi à différents thèmes de discussion, l’association de la transition numérique a noté que l’un d’entre eux revenait souvent, le métavers. Voilà comment le sujet a été adopté, nous explique Wladimir Taranoff qui va animer les deux tables rondes. “Au delà de l’aspect médiatique, il est nécessaire de prendre du recul, de supprimer les émotions et de décrypter les technologies nécessaires pour que le métavers voit le jour“.

La première table ronde est justement orientée “sur la compréhension des technologies nécessaires, de leur niveaux d’avancement et des usages“. Quatre intervenants aux profils différents et complémentaires – universitaire, technologique, marketing et business – s’attelleront aux réponses : Frédéric Cavazza (consultant et conférencier en transformation digitale et auteur de l’ouvrage “Social Business”), Bertrand Wolff (CEO d’Antilogy, co-fondateur de Le Pavillon et co-auteur de “Former avec la réalité virtuelle”), Laurent Gayard (enseignant et auteur de l’ouvrage “Comprendre les NFT et les Métavers”), enfin François-Gabriel Roussel (chercheur à l’Université Sorbonne Nouvelle et auteur de “Les Mondes virtuels : Panorama et Perspectives”).

Des technologies aux craintes et réglementations

La seconde table ronde s’attardera, elle, sur les enjeux sociétaux et humains de cette virtualisation des univers de travail et de loisirs. Quels seront ses impacts sur l’être humain ? Quelles seront les conséquences d’un écosystème décentralisé sur le rôle de régulateur des États ? Quelles réglementations, justice et police faudra-t-il mettre en place dans le métavers ? Fanny Georges (sémiologue, maitre de conférence à l’Université Sorbonne Nouvelle et co-auteure de “Les humanités numériques, quelles définitions ?”), Dominique Boullier (professeur des Universités en sociologie à l’IEP Paris, chercheur au CEE et auteur de “Comment sortir de l’emprise des réseaux sociaux ?”), Karima Ben Abdelmalek (présidente de l’Association pour le Développement de l’Informatique Juridique et CEO de Happn) et Anne-Sophie Moreau (rédactrice en chef de Philonomist) s’engouffreront dans le débat. 

Un moment de respiration et de discussion, à la façon des salons du siècle des Lumières, version 21e siècle.