L’éditeur spécialiste des solutions de digitalisation processus métier enrichit sa solution Streamline for Invoices avec le traitement de la facture sortante afin d’aider les entreprises à maitriser leur transition vers la facture électronique obligatoire.
Ce module permet une gestion complète des factures sortantes (factures client) : connexion à tout type de SI, collecte multicanal (EDI, PDF/XML, XML), contrôles des données métier et réglementaires, conversion et composition de factures, signature électronique RGS, diffusion multicanal : courrier, EDI, Portail client, mail ou encore via le Portail Public de Facturation (2024), ainsi que de l’archivage à valeur probatoire.
Itesoft explique que la mixité des échanges et des canaux va s’accélérer avec le nouveau cadre réglementaire. Les nouveaux formats de factures (Factur-X, CII, UBL) vont s’ajouter aux formats déjà existants (EDI, PDF, papier…) qui subsisteront pour les factures domestiques jusqu’en 2026 et au-delà pour les factures internationales.
La solution va concentrer tous les flux de factures, en émission et en réception, sur tous les formats papier et électroniques, afin de répondre aux nouvelles exigences de conformité avec plus d’agilité.
Des échanges en format papier encore majoritaires…
Pour Magali Pelletier, responsable des offres de l’éditeur auprès des directions financières; les entreprises ne sont pas assez prêtes pour la facturation électronique : “ Les échanges en format papier sont encore majoritaires. L’enquête que nous avons menée avec Markess by Exægis sur la facture électronique révèle qu’ 1 entreprise sur 2 n’est pas prête à recevoir des factures électroniques structurées (format UBL, CII) ou hybrides (Factur-X). Or ce sont ces formats qui seront exigés par la future réforme, et ceci dès 2024. Par ailleurs, le maturité digitale est encore faible : moins de 10% des entreprises ont totalement digitalisé leur processus comptable. Si les entreprises ont pris conscience de leur nécessaire conformité avec la facture électronique obligatoire, elles ne sont pas encore suffisamment prêtes. »
La responsable conseille “de digitaliser sans attendre ses processus comptables pour ne pas devoir injecter des factures électroniques au sein de processus manuels. Les entreprises doivent également s’assurer d’être en capacité de recevoir tous types de flux par tous les canaux. Car la réalité de cette réforme c’est que les entreprises auront à gérer une grande hétérogénéité de formats de facture : les flux papier, email, EDI, Factur-X, CII, UBL… cohabiteront jusqu’à la dernière échéance réglementaire en 2026 pour les factures domestiques ; et au-delà de 2026 pour les factures internationales.»
Elle invite les entreprises à anticiper “les modalités de raccordement au Portail Public de Facturation : évaluez bien l’impact sur l’existant, les coûts, votre maturité digitale, la présence à l’international, la volumétrie des factures pour déterminer votre architecture cible. »
« Grace à notre concentrateur de flux, nos clients vont bénéficier d’un traitement complet de l’ensemble des flux factures et surtout d’un suivi et pilotage 360° de leurs flux. Au-delà du traitement complet de la facture, c’est également toute la chaîne documentaire afférente au bon traitement de la facture qui passera par notre concentrateur de flux, comme par exemple les bons de commande, devis, bon de livraison, etc. », conclut la responsable.