6 organisations sur 10 sont aujourd’hui engagées dans une démarche de gouvernance de l’information.
Où en sont les entreprises avec la gouvernance de l’information qui touche les documents, les données, les dossiers, les mails, sous toutes les formes et tous les supports ? Selon le 4ème rapport sur le sujet de Serda-Archimag, qui a interrogé 300 services publics, entreprises privées et associations, plus de 6 organisations sur 10 sont engagées dans une démarche de gouvernance de l’information. A ce jour, près des 2/3 des organisations sont concernées, atteignant pour la première fois la barre de 62 % des organisations concernées, qu’elles soient publiques ou privées, note l’étude, contre 61 % en 2014 et 50 % en 2013. « Là où les technologies, les aspects réglementaires et normatifs étaient souvent mis en avant, on observe aujourd'hui une maturité dans l'attitude vis-à-vis des projets de gouvernance de l'information », indique l”étude.
Mais cette gouvernance est partielle puisque une démarche globale n’est une réalité que pour 19% des entreprises privées, et 15% des organisations publiques. Dans le privé, c’est le secteur de la banque/assurance, puis celui de l’industrie et des services qui sont pionniers, en raison des nombreuses réglementations mises en place et de l’optimisation de la relation client. Le secteur de la santé, en particulier celui des établissements de soins, est lui à la traîne.
Organiser l’accès à l’information
Quelles sont les motivations des organisations pour mettre en place une gouvernance de l’information ? A 87 %, il s’agit d’organiser l’accès et le partage de l’information et des connaissances, un enjeu majeur qui gagne 11 points par rapport à l’année dernière. Viennent ensuite la volonté de pérenniser certains documents et infos (56 %), de maîtriser les risques liés à la gestion des documents (perte, modification) à 52 %, puis de définir des process en matière documentaire (versioning, workflow, nommage…) à 51 %.
Quelles sont les priorités en matière d’accès à l’information ? Pour la grande majorité des entreprises, à 61 %, il s’agit avant tout d’offrir à l’utilisateur un point d’accès unique aux données. Réduire le nombre d’applications existantes, proposer un accès en situation de mobilité aux informations ou permettre une gestion plus fine des droits d’accès arrivent dans les positions suivantes, avec des pourcentages de réponses oscillant entre 10 et 17 %/
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