Ils se disent prêts à utiliser des logiciels piratés comme alternative aux logiciels professionnels officiels pour diminuer les dépenses allouées à l’informatique.
Dans le monde ce chiffre monte à presque 24 % pour les entreprises de 50 à 999 employés.
Concernant les logiciels que les personnes interrogées pensent pouvoir remplacer par des copies piratées, il s’agit majoritairement de logiciels de gestion de projet, de marketing et de vente. Notez que 41 % des répondants accepteraient même d’utiliser un logiciel de cybersécurité piraté, un chiffre qui grimpe à 50 % en France !
Et cela peut gravement nuire à la cybersécurité des entreprises, car les agents malveillants distribuent activement des fichiers infectés en les dissimulant dans des versions factices des logiciels les plus utilisés. Selon Kaspersky Security Network (KSN), en huit mois seulement, 9 685 utilisateurs au total auraient été confrontés à des logiciels malveillants et indésirables se faisant passer pour des logiciels populaires auprès des petites et moyennes entreprises. Au global, 4 525 fichiers uniques, malveillants ou potentiellement indésirables, ont été diffusés via des logiciels couramment utilisés par les PME, distribués de manière non officielle (logiciels piratés, etc.).
“Il n’est pas inhabituel que les petites et moyennes entreprises manquent de ressources, mais le recours à un logiciel piraté ou hacké devrait être totalement exclu si une organisation tient à sa sécurité, sa réputation et ses revenus. Les copies pirates de logiciels sont généralement assorties de chevaux de Troie et de virus de mining, et n’incluent pas les correctifs publiés par les développeurs pour combler les vulnérabilités susceptibles d’être exploitées par les cybercriminels, commente Catherine Oudot, responsable Channel pour Kaspersky France. Les alternatives gratuites officielles sont de bien meilleures options pour ceux qui ont besoin d’économiser de l’argent sur les dépenses informatiques“, c