Lors du Forum Aspen Security dans le Colorado, Microsoft a donné un chiffre : 10 000 de ses clients ont été visés ou compromis en 2018 par des attaques en provenance de Russie, d’Iran ou de Corée du Nord.
84 % étaient des entreprises, les 16 % restants étant des particuliers, a indiqué dans un billet de blog Tom Burt, vice-président pour la sécurité et la confiance. Il souligne que “ces données montrent à quel point les États-nations continuent de s’appuyer sur les cyberattaques pour se renseigner, influencer la géopolitique ou atteindre d’autres objectifs.”
Par ailleurs, 781 notifications d’attaques parrainées par des gouvernements le sont sur des organisations utilisant son outil AccountGuard, lancé en août dernier et conçu pour notifier les menaces aux campagnes politiques, partis et ONG. 95 % de ces attaques ont ciblé des organisations basées aux États-Unis.