Accueil Cybersécurité 1 milliard d’attaques malveillantes en ligne en 2017, selon Kaspersky

1 milliard d’attaques malveillantes en ligne en 2017, selon Kaspersky

En 2017, Kaspersky a détecté plus d’1 milliard d’attaques malveillantes en ligne. Le chiffre est d’autant plus parlant qu’il est bien plus élevé qu’en 2016, qui n’a compté “que” 758 millions d’attaques.

Kaspersky Lab détecte 360 000 nouveaux fichiers malveillants chaque jour, soit une augmentation de 11,5 % par rapport à 2016. Après un léger recul en 2015, les chiffres sont à la hausse pour les deux dernières années. Le nombre de fichiers malveillants détectés au quotidien a été calculé pour la première fois en 2011. Il était à l’époque de 70 000. Depuis lors, il a quintuplé et, comme le montrent les statistiques de 2017, il ne cesse de croître.

La plupart des fichiers identifiés comme dangereux appartiennent à la catégorie des malwares (78 %). “L’explosion des attaques de ransomware enregistrée durant la même période est appelée à se poursuivre car il existe un formidable écosystème criminel derrière ce type de menace, produisant des centaines de nouveaux échantillons chaque jour. Cette année, nous avons également observé une montée en flèche des mineurs, une catégorie de malwares que les cybercriminels commencent à exploiter activement, dans le contexte de l’essor des cryptomonnaies. L’augmentation du nombre de détections pourrait également s’expliquer par les progrès constants réalisés dans nos technologies de protection. A chaque nouvelle mise à jour, nous sommes en mesure d’identifier des malwares toujours plus nombreux, ce qui peut aussi expliquer l’accroissement des chiffres“, commente Vyacheslav Zakorzhevsky, responsable de l’équipe antimalware de Kaspersky Lab.

Les virus – qui se font de plus en plus rares depuis 5 à 7 ans en raison de la complexité de leur développement et de leur faible efficacité – constituent encore 14 % des détections quotidiennes. Les autres fichiers sont des logiciels publicitaires ou adwares (8 %), qui ne sont pas considérés comme malveillants par défaut mais peuvent, dans de nombreux cas, exposer des informations privées et autres risques.